The forest : test & avis complet

The Forest est un survival-horror sur PC ou PlayStation développé et édité par l’équipe d’Endnight. Éric Leblanc, personnage principal, incarne un rescapé. Après le crash de son avion, ce dernier doit apprendre à survivre sur une péninsule, gérer ses provisions, son campement et son feu. Il va découvrir par la suite qu’il n’est pas le seul habitant de ce coin paradisiaque.

la particularité de The Forest

Tout d’abord, il est important que vous sachiez que The Forest se distingue d’emblée de la plupart des jeux de survie. Il possède un vrai scénario, avec un début et une fin. Cette fois, et à l’inverse de nombreux autres jeux de survie, les raisons de votre mésaventure en tant qu’explorateur seront présentées en introduction.

le drame du début

The Forest tel un jeu de survie digne de ce nom s’introduit par une catastrophe. L’idée de l’avion qui s’échoue brutalement sur une île nous fait bien penser à la série Lost. Cependant, il ne semble y avoir que deux survivants, un homme et son fils. Alors que le père semble ramper vers son fils, ce dernier se fait enlever par une espèce d’homme à l’expression fort peu sympathique. Ainsi débute la survie.

Le joueur commence par récupérer une hache de secours plantée sur le cadavre d’une hôtesse de l’air, dont on peut également prendre les vêtements. Une fois sorti de l’avion, le titre laisse bien comprendre qu’il sera impératif de se débrouiller tout seul et que les soutiens seront inexistants. L’on commence alors la fouille minutieuse de toutes les valises dispersées tout autour de soi. Le but est de récolter des objets nécessaires pour se faire un premier feu de camp, et monter un abri pour la nuit.

En ce moment, l’objectif n’est autre que de retrouver l’enfant kidnappé. Mais les étapes à franchir apparaitront au fur et à mesure que l’on sillonnera la forêt. Ce parcours n’est d’ailleurs pas déplaisant, bien au contraire. Malgré la présence de quelques bugs relatifs aux collisions et artefacts, l’ambiance visuelle est soignée, car les environnements, les effets de lumière, l’absence presque absolue participent à l’immersion.

La volonté de transmettre l’expérience à travers le visuel s’explique par le fait que les développeurs du titre ont participé à des projets cinématographiques tels que The Amazing Spiderman 2 ou encore Tron l’Héritage.

De la fougue pour s’en sortir

Après une nuit passée dans un calme angoissant, les choses sérieuses débutent plutôt rapidement. On remarque la présence d’un autochtone au loin, mais on reste prudent et on ne s’aventure pas dans les bois dès la sortie de l’avion. Ce qui rend la présence de cet individu encore plus surprenante est le fait que rien ne laissait présager une rencontre avec lui. Dans la mesure où vous vous en approchez, il déguerpira et reviendra bien accompagné. Vous vous doutez bien que la rencontre sera soutenue par une once d’agressivité et assez brève.

La nécessité d’explorer est inéluctable, et par conséquent la déforestation également. Face à cela, les occupants de l’île deviennent un peu moins sympathiques. Et si le joueur ne se fait pas attaquer rapidement c’est juste parce qu’ils évaluent la menace que l’on représente pour eux.

Une fois que l’on comprend ceci, on se dépêche de mettre en place des pièges solides pour se battre contre les cannibales de plus en plus féroces au fur et à mesure que l’on progresse. Il devient désormais ainsi impératif de trouver de nouvelles armes et surtout des vivres.

Le danger des abysses

Durant l’exploration, on repère bien des entrées qui permettent de s’aventurer dans les profondeurs de grottes. En vérité, la forêt renferme un réseau de cavernes sous forme de labyrinthe. Ici, l’intrigue du jeu sera révélée au joueur. Les grottes sont peuplées de cannibales qui y trouvent refuge, mais aussi d’abominables mutants. Le défi survient notamment à cause de la nature du terrain. Son relief admet peu d’options échappatoire. Après que l’on ait passé cette étape, on trouve du matériel plus amélioré, et on peut se faire une idée de ce qu’il se passe véritablement sur cette île. Cependant, il ne suffira pas d’une bonne préparation pour rendre l’exploration plus aisée. Il faudra improviser devant certains scénarii.

Le coup de maitre

Mis à part l’aspect graphique, The Forest aura le mérite de vous transporter grâce à des détails multiples qui permettent de renforcer la sensation de solitude et de survie. La forêt parait plutôt vivante, avec de nombreuses espèces vivantes et une véritable prise en compte du sens du vent. L’on peut néanmoins relever que l’Intelligence artificielle nécessite quelques améliorations. Ce manquement peut amener à des réactions plutôt incohérentes. Il nous est par exemple donné d’apercevoir un cannibale courir dans le vide sans raison. Nonobstant, l’expérience de jeu demeure. Le jeu a d’ailleurs reçu un accueil favorable lorsqu’il s’est présenté en accès anticipé, et a généré des ventes de 5,3 millions d’exemplaires le 5 novembre 2018.

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